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Association Bien Vivre Toulouse Centre – Communiqué de presse

Toulouse, le 10 Février 2022

L’Association Bien Vivre Toulouse Centre propose de mieux partager l’espace public toulousain pour améliorer le vivre-ensemble

Le Maire de Toulouse a décidé de prolonger jusqu’en Mars 2022 les 536 extensions de terrasses temporaires des bars et restaurants dites « Covid » ou « éphémères » quand d’autres Maires de grandes villes les ont supprimées.

Et maintenant pour faire suite à cette décision arbitraire, notre Maire souhaite les rendre définitives afin de continuer d’aider les professionnels des bars et des restaurants.

Articles :
– la Dépêche du 12/02/2022 : Les terrasses covid seront-elles prolongées?
– 20 Minutes du 12/02/2022 : Faut-il vraiment garder les terrasses covid au-delà du 31 mars?

Alors dans ces conditions les 1000 adhérents de Bien Vivre Toulouse Centre (BVTC) qui fréquentent pourtant les bars et les restaurants réaffirment la nécessité de rétablir un juste partage de l’espace public toulousain et s’opposent à la transformation du centre-ville en une gigantesque terrasse à ciel ouvert en demandant à notre Maire de bien vouloir prendre en compte les réclamations suivantes :

  •  accepter les réclamations légitimes des piétons, des personnes à mobilité réduite et des associations de riverains,
  • mettre en cohérence les slogans municipaux avec la réalité : «tranquillité» et « concentration de milliers de clients installés aux terrasses » ; «mobilité» et « terrasses excessives formant obstacles à la locomotion » ; «plaisir de vivre» et « agitation permanente »,
  • préserver la qualité de vie des riverains et des habitants de la ville sachant que :
    • les nuisances des 536 extensions de terrasses Covid amplifient les nuisances des      presque 1000 terrasses déjà autorisées,
    • les riverains subissent des nuisances sonores insupportables dés les livraisons           matinales de boissons jusqu’aux fermetures nocturnes des établissements,
    • la saleté des terrasses et leurs abords devient endémique malgré les interventions      renforcées des services municipaux,
    • les odeurs permanentes désagréables de tabac et de cuisine gênent en permanence riverains et passants.
  • modifier les règles d’attribution des terrasses en analysant systématiquement leur impact sur le site concerné, en limitant leurs surfaces à la surface intérieure des commerces et enfin en tenant compte des capacités sanitaire des établissements,
  • éviter de concentrer des milliers de personnes sans gestes barrières pour maintenir un principe de précaution élémentaire vis à vis d’une nième vague épidémique,
  • arrêter d’aider uniquement les bars et restaurants alors que l’extraordinaire solidarité nationale du « quoiqu’il en coûte gouvernemental » a déjà permis de combler les manques à gagner en évitant faillites et chômage,
  • réduire la pollution visuelle résultant d’une concentration excessive de terrasses pour valider l’actuel Plan municipal de Sauvegarde et de Mise en Valeur du patrimoine toulousain et le projet d’inscription du centre-ville au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

En bref et à l’instar de nombreuses associations toulousaines (60 Millions de Piétons31, AFUL Larey ST Pierre,…), BVTC toujours dans une attitude constructive recommande la solution la plus raisonnable pour retrouver un centre-ville accueillant, convivial et dénué de nuisances systémiques : il faut supprimer les 536  extensions de terrasses Covid et réduire dans une proportion adaptée la surface de certaines terrasses déjà autorisées.

Le Communiqué de presse en pdf

Communiqué de Presse de l’Association Bien Vivre Toulouse Centre

Association Bien Vivre Toulouse Centre
Communiqué de Presse

2 Juin 2020 : la rue des 3 Journées fermée à la circulation pour permettre l’installation d’une terrasse Covid

04 juin 2020 BVTC a été la première association de riverains à encourager ses adhérents à aider nos commerçants de proximité et à relancer l’économie de chaque quartier. De même BVTC a immédiatement été volontaire pour aider les bars et les restaurants fragilisés économiquement. Nous avons relancé la Mairie à plusieurs reprises, y compris par la presse, pour ne pas oublier les habitants et les riverains dans le plan de soutien envisagé.

Certes nous avons souhaité le déconfinement du pays et le retour à une vie sociale normale mais en décidant de mesures adaptées aux circonstances de l’épidémie Covid-19 toujours présente.
Et c’est dans un esprit constructif que BVTC a accepté d’être partie prenante dans le projet d’extensions de terrasses avec la charte de soutien en exigeant les principes sanitaires indispensables à la bonne mise en œuvre.
Or dès la réouverture le 2 Juin des bars et des restaurants toulousains, nous avons constaté dans le centre-ville que de nombreuses recommandations formulées par BVTC n’avaient pas été suivies par les représentants de la Mairie et les commerçants concernés !
En fait nous avons constaté une explosion de terrasses anarchiques sur l’espace public et des commerçants qui ne faisaient pas respecter les règles sanitaires décidées.
De même et bien que participant aux discussions pour chaque extension Covid, nous avons été surpris de découvrir la transformation de la rue des 3 Journées en une gigantesque terrasse.
Les premières soirées ont connu de nombreux débordements nocturnes. De nombreux établissements ne respectent pas les règles en installant de nouvelles terrasses sans autorisation, des bars servent directement dans la rue générant des attroupements massifs, … pendant que les Services Municipaux restent dans l’incapacité à corriger cette situation anarchique.
A la fermeture des bars, des centaines de personnes ont transformé certaines places en véritables boîtes de nuit, ce qui a nécessité l’intervention de la Police.
En bref la Mairie, certainement motivée par le seul objectif de soutien des commerçants, a été complètement dépassée dans sa gestion de terrasses Covid qu’elle a pourtant autorisées. Les débordements constatés traduisent aussi une impréparation de la gestion de l’espace public et une sous-estimation de l’application des règles sanitaires et de leurs conséquences sur les personnels et clients des établissements, les riverains et les habitants en général.
BVTC avait prévenu que pour éviter une féria non gérée dans la ville de Toulouse, il fallait imposer aux professionnels l’obligation de contrôler strictement leur clientèle et créer des sites alternatifs afin de canaliser l’envie légitime de faire la fête dans des règles sanitaires maitrisées.
Aussi BVTC qui estime ne pas être écoutée dans la concertation ne peut cautionner cette situation critique et se voit contrainte de se retirer momentanément de la charte jusqu’à ce que la Mairie prenne toutes les dispositions pour faire respecter sans délai sa pleine application.
Le Bureau BVTC


Pour rappel, principes préalables à l’installation de terrasses Covid recommandés par BVTC

  • Les mesures exceptionnelles destinées à soutenir les commerces toulousains sont accordées à titre temporaire jusqu’au 30 septembre 2020
  • Les règles de sécurité sanitaire, de distanciations physiques, les protocoles et le guide sanitaire seront strictement respectés en permanence par le gérant, le personnel et les clients
  • La surface de la terrasse Covid ne pourra pas dépasser la surface de la terrasse initiale autorisée
  • Le nombre de clients installés sur le dispositif terrasse initiale + terrasse extension Covid ne sera pas supérieur au nombre de clients installés sur la terrasse initialement autorisée
  • Aucun mobilier mange-debout ne sera installé et aucun client restera debout
  • Les terrasses situées à 1,40m de la façade jusqu’à la bordure du trottoir devront respecter strictement cette bande réservée aux piétons lorsqu’il y a possibilité d’utiliser la chaussée en zone de rencontre et le passage piétons passera à 2m lorsqu’il n’y a pas de possibilité d’utiliser la chaussée
  • Les extensions de terrasses Covid seront signalées au sol par marquage de
    peinture et ne seront pas couvertes de moquette au sol (pb d’hygiène)
  • L’accès aux entrées d’immeubles sera respecté en permanence
  • Il n’y aura pas de musique à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement
  • Le plan de la Mairie autorisant l’extension temporaire de terrasse Covid sera affiché en permanence de façon lisible sur la vitrine de l’établissement

Le communiqué de presse en pdf


Place de la Trinité (2 juin)

Pont Neuf (2 juin)

Place St Pierre (2 juin)

Place Salengro (2 juin)

Communiqué de l’association Droit au sommeil MONTPELLIER

Cette période de confinement, puis de circulation retrouvée, nous a offert plusieurs constats :

  • les bars qui ferment à 1h voire 2h sont LA source des nuisances sonores innombrables qui pourrissent la vie des habitants de Grand Coeur.
  • le centre ville n’a jamais été aussi propre, sans tags ni pissotières sauvages. Autant de milliers d’euros ainsi économisés par la Ville ….
  • les trottoirs, places, ruelles sont enfin accessibles aux enfants, aux personnes à mobilité réduite, aux nombreux piétons.

Pourtant, les riverains étaient bien présents chez eux. Et ils le resteront probablement durant les congés d’été 2020.

Mesdames et Messieurs les candidats au second tour des Municipales, l’association Droit au sommeil MONTPELLIER vous invite à vous engager à enfin appliquer l’arrêté de 2016 sur la tranquillité publique, et à ne pas laisser régner le business nocturne de l’alcool au détriment de la santé publique. Il est temps que nos élus respectent les habitants de Grand Cœur subissant le défouloir nocturne quotidien des clients non gérés de quelques bars qui investissent l’espace public. L’autorisation de terrasse doit être soumise au respect d’un espace à vivre de qualité pour tous les montpelliérains.

On nous la joue à l’envers depuis des années : ce ne sont pas à plusieurs milliers de riverains de déménager, mais à quelques établissements de nuit qui augmentent délibérément leur chiffre d’affaire au détriment de la loi.

Nous vous appelons à vous engager sur la création de zones de fête nocturne qui ne nuisent pas aux habitants, et qui permettront aux bars de bénéficier de terrasses à la hauteur de leur popularité, mais surtout sur le passage permanent de brigades à pied de la Police Municipale, suffisamment nombreuses, pour apaiser dès 23h et jusqu’à 6h tous les jours, les piétons et consommateurs trop bruyants.

Enfin, la gestion des déchets des commerces devra s’accompagner de mesures contraignantes sur leur tri et leur ramassage, comme pour tous les habitants de la Métropole.

Il est grand temps d’agir !

Les terrasses : LA solution contre les pissotières sauvages selon un élu strasbourgeois

Un Strasbourgeois handicapé visuel se bat contre une « occupation abusive de la voie publique » par les terrasses et le mobilier commercial. Un article dans les DNA décrit son « chemin de croix ». Il est consternant de découvrir dans cet article qu’un élu strasbourgeois considère que les terrasses sont « LA solution contre les pissotières sauvages ».
Et un autre élu, adjoint au maire en charge de la sécurité et du domaine public, déclare qu’il est favorable à « une tolérance pour les chevalets » qui sont pourtant une véritable entrave à la circulation des piétons et notamment des plus faibles (handicapés moteurs ou visuels, parents avec poussettes ou enfants en bas âge, touristes avec valises…). Et cerise sur le gâteau, ce même élu ajoute qu’il est suffisant que « le restaurateur ou bistrotier puisse produire le document [l’autorisation de terrasse] à la demande des policiers municipaux ». Cet élu chargé de l’espace public encourage donc doublement les cafés et restaurants à bafouer la loi : en apposant des chevalets sur l’espace public et en n’affichant pas leurs autorisations de terrasse. Ces élus doivent-ils leurs sièges aux habitants de Strasbourg ou aux patrons de bars et cafés ?