Les membres de l'association Bien Vivre à Toulouse Centre (BVTC), qui est membre du Réseau "Vivre la Ville!", a lancé une vaste opération de tractage qui durera de juin à septembre. Le but est d'aller à la rencontre 10 000 Toulousains qui sont aujourd'hui victimes de nuisances sonores.
BVTC a fait une batterie de propositions aux élus : fermeture de certaines terrasses, fermeture des bars à 1 h du matin, intégration des citoyens aux commissions amenées à statuer sur les autorisations d’ouverture ou de renouvellement de bars ou établissements de nuit, installation de sonomètres sur les sites sensibles pour y mesurer le bruit.
Le tract de BVTC à télécharger.
BVTC a également écrit une lettre ouverte au maire de Toulouse.
Lire les quatre articles qui annoncent la campagne de BVTC :
- Toulouse : Ils mènent une croisade contre le bruit en centre-ville - 20 Minutes - 18 juin 2015
- Toulouse : Une campagne de tractage pour lutter contre les nuisances sonores - La Dépêche - 8 juin 2015
- Toulouse : Les Toulousains invités à s'exprimer sur les nuisances nocturnes - Metronews - 5 juin 2015
- Toulouse : Nuisances sonores. Des Toulousains vont lancer une vaste campagne de tractage en ville - Côté Toulouse - 3 juin 2015
Dans 20 Minutes, Jean-Jacques Bolzan, adjoint au Commerce, souligne que l’ouverture de nouveaux bars ou des épiceries de nuit ne dépend pas de la mairie. C'est inexact.
Lors d'un rendez-vous à la Préfecture le Chef du bureau du cabinet du Préfet nous a expliqué que c’est l’avis, favorable ou non de la Ville qui détermine l’accord de la Préfecture.
La Ville de Toulouse ne peut pas se cacher derrière la fameuse « autorisation préfectorale » pour se dédouaner.