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Communiqué de presse – Bruxelles 2018

Communiqué de presse Bruxelles 2018
Réseau Européen « Vivre la Ville! » !
Contact : Nicole Nussbaum 06 15 76 15 33

Nous voulons des villes habitées et habitables de jour comme de nuit.

▶ Malheureusement nos centres villes ne sont plus habitables pour deux raisons :
– développement inconsidéré d’une « fête » qui ne respecte pas son environnement et qui fait des victimes ;
– développement inconsidéré d’un tourisme de masse également destructeur de son
environnement : un tourisme qui fait des victimes.

▶ A terme, dans les deux cas, c’est la fuite des habitants :
– parce que leur santé est menacée par la privation de sommeil et les agressions sonores subies,
– parce que les habitants n’arrivent plus à se loger : touristification = flambée immobilière

▶ Nos villes sont engagées dans une course à la compétitivité entre villes…
– pour la promotion de la « nuit » comme
– pour la massification du tourisme.
Cette course à la compétitivité est injustifiable car :
– elle n’a pas de sens politique profond ;
– elle s’est construite en partenariat avec les lobbies de l’alcool, du monde de la nuit et de l’industrie du tourisme ;
– elle va contre l’intérêt général.

▶ La classe politique porte une lourde responsabilité, qu’il s’agisse des :
– des élus au pouvoir qui œuvrent pour accentuer ces deux pôles : tourisme de masse/ « vie nocturne festive commerciale » à tout prix
– des élus de l’opposition qui laissent faire sans s’y opposer ou
– des députés qui laissent grignoter le droit qui protège la Santé Publique.

▶ Le temps est venu de penser la ville autrement. Il est grand temps de…
– promouvoir une nouvelle politique de la nuit festive, à la fois ambitieuse, créative et
respectueuse de l’écologie urbaine.
– promouvoir un tourisme raisonné et maîtrisé qui ne soit pas prédateur.

Face aux enjeux actuels, on ne peut plus se contenter d’une politique du « toujours plus », Il nous faut une politique du « toujours mieux ».

Nous attendons de nos classes politiques qu’elles en soient capables. Car le temps est venu de penser la ville autrement.

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3ème rencontres du Réseau Européen « Vivre la Ville! » : revue de presse

Communiqué de presse : Madrid, 25-26 mars, 3e conférence du Réseau Européen « Vivre la Ville » !

Tambour battant, les lobbies de l’économie de la nuit mènent une offensive sans précédent pour tenter d’asseoir leur domination sur la détermination des règles de la vie nocturne. Ils réclament une libéralisation de leurs horaires d’ouverture et l’appropriation de la voie publique. Ils se présentent comme les libérateurs de nouvelles pratiques festives et les bienfaiteurs du tourisme de masse. La compatibilité avec la vie des habitants des sites concernés ? Ce n’est pas leur problème. Ce serait aux habitants de s’accoutumer ou de déménager.
Les 25 et 26 mars prochains, des associations locales d’habitants de 7 pays d’Europe, dont une cinquantaine d’associations françaises seront représentées à Madrid pour justifier de leur profonde inquiétude face à la dégradation de la qualité de vie provoquée par le développement de nouvelles pratiques d’une soi-disant festivité nocturne et du tourisme de masse.

Nous, membres du Réseau Européen « Vivre la Ville » !, avons une autre conception du développement durable de nos quartiers et de nos centres-villes, dont nous ne voulons pas être sournoisement chassés.
Nous dénonçons la puissance des lobbies et la faiblesse des politiques publiques pour faire respecter notre droit fondamental à la tranquillité dans nos domiciles et pour protéger ceux qui, dans un monde dur et angoissant, se laissent entraîner par les sirènes de la fête alcoolisée.

Les nouvelles pratiques festives que l’on voudrait faire passer pour normales sont notoirement destructrices de la santé de ceux qui s’y adonnent et des habitants qui en subissent les retombées dans leurs vies privée et professionnelle :
– Les rapports officiels s’empilent pour démontrer que l’hyper-alcoolisation a resurgi au 21e siècle
– Les études médicales s’accumulent pour prouver que l’organisme de l’animal diurne qu’est l’Homme ne s’habitue pas au bruit et pâtit gravement des troubles du sommeil.

Le tourisme de masse et les nouvelles pratiques festives se développent à rebours de l’objectif de développement durable que nos élus affichent pourtant comme une priorité :
– La banalisation des comportements antisociaux fait le lit de différents communautarismes (jeunes, vieux, gays, fêtards non chargés de familles, familles avec enfants au domicile…).
– Les quartiers rendus inhabitables sont désertés ou transformés en parcs d’attraction dont la mode ne durera qu’un temps.
– Dépenses de santé et frais d’entretien des sites concernés coûtent à la collectivité toute entière.

Nous, Associations du Réseau Européen « Vivre la Ville » !, en notre qualité de membre du Réseau Européen « Vivre la Ville » ! :
• exigeons que nos propositions soient étudiées sérieusement par nos élus et les autorités de police nationale,
• attendons que les candidats aux élections Présidentielle et à l’Assemblée Nationale répondent au questionnaire que nous leur adressons,
• demandons aux ministères de l’Intérieur, de la Justice, de la Santé ainsi que de l’Environnement d’entreprendre une action cohérente et concertée.

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Le réseau « Vivre la Ville ! » rencontre les journalistes

RVV_journalistes_vagenendeDe gauche à droite : Gilles Pourbaix (ACCOMPLIR), Rafaële Rivais (SOS-Conso Le Monde), Gérard Simonet (Vivre le Marais !), Eric Le Mitouard (le Parisien), Christophe Mietlicki (Bruit-Parif), Dominique Feutry (Vivre le Marais !). De dos : Anne Penneau (Riverains de la Butte aux Cailles)

En prélude aux assises des associations européennes membres de « Vivre la Ville ! » qui se tiennent ce 31 mai 2016 dans le IIe arrondissement, un groupe de dirigeants d’associations de province (Strasbourg, Marseille, Nantes, Toulouse, Biarritz, Tours, Montpellier …), et de plusieurs pays d’Europe (Italie, Portugal, Espagne, Belgique, Suisse …) se sont retrouvés pour un déjeuner avec des journalistes de la presse parisienne. Continue reading

Quand France Inter ne donne pas la parole aux victimes des nuisances sonores nocturnes

France Inter devient coutumier du fait : cette radio défend les fêtards et ne donne pas la parole aux victimes des nuisances sonores nocturnes.

Déjà les 4 et 5 mai France Inter a fait deux sujets sur les nuisances nocturnes en ville en se moquant des victimes en les tournant en ridicule (lire notre article précédent).
Selon la journaliste (4 mai), pour qu’une charte mise en place à Orléans puisse fonctionner « il faut compter sur des voisins commodes. » Il faut donc des voisins qui acceptent de ne pas dormir la nuit ou, mieux, qui déménagent. Le lendemain France Inter remet ça : les parisiens victimes du bruit sont, selon la journaliste, « ceux qui se couchent comme des poules ». Pourquoi nous traiter de la sorte ? Aucun témoignage de victimes du bruit mais le micro complaisemment grand ouvert pour recevoir les propos insultants de Clément Léon R, pseudo maire de la nuit : « Ces gens-là sont plus dérangés dans leurs têtes que par le bruit ». Nous serions donc, selon lui, des malades mentaux, ce qui ne semble pas choquer la journaliste.

France Inter reprend le 28 juillet sa promo de la fête sans prise en compte de la souffrance des riverains avec un sujet sur les « rooftops » (les terrasses sur les toits).

1 minute 39 secondes de promo gratuite pour les rooftops et 6 secondes pour les riverains. Et encore on ne les entend pas. C’est la journaliste, Sophie Souchard, qui dit en passant que « les riverains, eux, sont moins enthousiastes. Autour du Perchoir dans le 11e notamment ils se plaignent des nuisances sonores nocturnes ». Une fois de plus la journaliste n’a même pas recueilli l’avis des victimes. Par contre elle offre son micro complaisant à celui qu’elle appelle « le maire plus spécialement chargé de la nuit à Paris, Clément Léon R », lui donnant ainsi un titre tout à fait officiel qu’il n’a pas. Pour information, il existe à la Maire de Paris un délégué chargé de la nuit : il s’appelle Frédéric Hocquard.

Cette journaliste doit habiter dans le même quartier que celle de Libération (lire notre article) et pouvoir dormir en toute quiétude les fenêtres ouvertes. Pour elle, les millions de victimes des nuisances sonores nocturnes dans les centres-villes non seulement ne comptent pas, mais sont traités avec mépris. Drôle de conception du service public. Pour reprendre le slogan de France Inter : « la voix est libre »… mais pas pour les victimes. Un message a été envoyé au médiateur de France Inter en demandant un droit de réponse.

Si comme nous vous êtes choqués par ce traitement de l’information n’hésitez pas à laisser un message sur la page du 7/9 de France Inter.

A lire également : la charte éthique professionnelle des journalistes rédigée par le SNJ

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