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Fêtards strasbourgeois à Kehl : un problème de transport

Les comportements des fêtards strasbourgeois qui vont faire « la fête » en Allemagne ne sont pas seulement un problème pour les habitants de Kehl (lire notre article : Fêtards strasbourgeois : la ville allemande de Kehl se rebiffe) mais également un chemin de croix pour le personnel de la CTS, la Compagnie des Transports Strasbourgeois.

Les DNA ont en effet publié le 22 mai un article intitulé « Violences et incivilités, les syndicats alertent » et sous titré : « Des rames entières de fêtards alcoolisés font régner le désordre depuis des mois. Les syndicats alertent sur les violences et les incivilités« .

Le 26 avril dernier a été une journée de grève sur le Réseau de la CTS (Compagnie des Transports Strasbourgeois).
L’intersyndicale a dénoncé le bazar et l’insécurité croissante à bord des rames des premiers trams des samedis et dimanches matins charriant les fêtards strasbourgeois à leur retour de Kehl. Les incidents sérieux concernant les voyageurs et le personnel augmentent. Entre 2014 et 2018 les agressions, menaces de mort, crachats et rixes entre clients sont passées de 283 à 331 par an. Les rixes entre clients ont fortement progressé. Les incidents sérieux à l’égard du personnel de la CTS au nombre d’une centaine (un incident tous les 3 ou 4 jours en moyenne) n’ont pas diminué. Quant au nombre des incivilités et incidents mineurs, entre 2012 à 2018, en l’espace de 6 ans, ils ont littéralement explosé, passant de 2035 à … 5160 par an. Les courriers adressés aux autorités le 7 mai 2019 n’avaient reçu aucune réponse au jour du 22 mai 2019.

A Strasbourg, « réveiller la Belle Endormie« , comme l’a voulu le maire Roland Ries et développer le commerce de la « vie nocturne festive » ne relève pas du conte de fées mais plutôt de la Boîte de Pandore.

Fêtards strasbourgeois : la ville allemande de Kehl se rebiffe

Nous sommes pour faire la fête ensemble, mais le niveau sonore doit baisser.
(Tony Vetrano, Maire de Kehl)
© Kehler Zeitung, Mittelbadische Presse

Les habitants de Kehl protestent contre le sans-gêne des fêtards strasbourgeois qui imposent leurs nuisances à une partie de la population de la ville, en particulier dans le secteur de la gare et sur les bords du Rhin face au Jardin des deux rives.

Le Maire de Kehl a fait des remontrances à Roland Ries, le maire de Strasbourg.

Le 8 mai dernier, les Dernières Nouvelles d’Alsace ont mentionné : « Un tramway, des soucis et des ambitions partagées », n’évoquant que les nuisances aux abords de la gare de Kehl.

La presse allemande a été plus explicite : les nuisances nocturnes du Jardin des deux rives situé du côté français, au bord du Rhin font carrément tourner au vinaigre les relations entre Strasbourg et Kehl.
La Kehler Zeitung du 08 mai 2019 a titré « LE MAIRE DE KEHL DEFEND SES ADMINISTRÉS ! ou QUAND LES EXCÈS DE CERTAINS STRASBOURGEOIS NE SONT PAS BIENVENUS. » et sous-titré :« En réponse aux nuisances nocturnes produites par certains fêtards venant de Strasbourg… Nous sommes pour faire la fête ensemble, mais le niveau sonore doit baisser ! ». Le maire Toni Vetrano expose ses exigences à Strasbourg. »

La chose ne manque pas de sel car évidemment la Ville ne peut pas répondre au Maire de Kehl comme elle a répondu aux doléances des habitants de Strasbourg. M. Ries ne peut pas dire dire aux habitants de Kehl d’« aller habiter à la campagne » ! Il n’osera pas non plus leur dire qu’une « capitale européenne » se doit d’avoir une vie nocturne « attractive » et dynamique et que les habitants de Kehl n’ont qu’à « s’adapter aux nuisances ».

Mathieu Cahn, adjoint au maire chargé de la « vie nocturne », n’a pas traité les habitants de Kehl de « bandes d’abrutis » comme il l’a fait publiquement quand les riverains strasbourgeois osaient se plaindre de leurs nuits dévastées par les dérives de la vie nocturne dite « festive ».

Robert Herrmann, adjoint au maire chargé de la tranquillité et de la sécurité publique, ne leur a pas rétorqué : « Il ne faut pas croire tout ce que les gens racontent » comme il l’avait fait en décembre 2015 lors d’une réunion au centre administratif où l’on évoquait déjà des problèmes nocturnes au Finkwiller. Problèmes avérés depuis et qui perdurent à ce jour.

L’adjoint au maire et élu écologiste Alain Jund n’a pas ajouté que les habitants de Kehl « avaient des hallucinations » comme il l’avait fait au Conseil Municipal en parlant des habitants de la place d’Austerlitz qui se plaignaient des bagarres et du grabuge qui leur étaient imposés la nuit. Voici les élus strasbourgeois face à leurs contradictions.

Par ailleurs une pétition est lancée et un collectif est en cours de formation ! (voir ci-contre : « Des habitants de Kehl lancent une initiative contre le bruit causé par la musique qui vient de France » avec la photo des initiateurs d’une pétition contre les nuisances sonores).

A Strasbourg, le combat pour la défense du droit au repos dépasse désormais la frontière.

Projection du film « Nuit et jour à Saint-Géry » à Strasbourg

Le Réseau Vivre la Ville! a le plaisir de vous annoncer que le film « Nuit et jour à Saint-Géry » sera projeté à Strasbourg à la Maison de l’Image, le 25 avril prochain à 19h00.

L’annonce de ce film, faite par la Maison de l’Image dans son programme : « Désirons-nous vraiment des centres-villes désertés par leurs habitants ?, telle est la question posée par le film Nuit et jour à Saint-Géry. »

Ce film documentaire a été réalisé
– à Bruxelles dans le cadre des Ateliers Urbains
– avec la participation des habitants
– sous l’impulsion du Comité de quartier Saint-Géry, membre du Réseau Européen Vivre la Ville! et grâce à sa cheville ouvrière : Marie Caraj.
Une cinéaste a accompagné ce projet sous la houlette du Centre Vidéo de Bruxelles.

C’est un film documentaire d’une très grande qualité.
C’est aussi le fruit d’une démarche collective menée avec beaucoup de talent et de respect..
C’est également, pour toutes nos associations, un excellent support cinématographique pour une sensibilisation et un débat. (voir la bande annonce)

Le film a été projeté lors du Congrès du Réseau Européen Vivre la Ville! en mars 2018 à Bruxelles et avait donné lieu à un débat intéressant dans le cadre de notre Congrès. En septembre 2018, le Centre Vidéo de Bruxelles a mis ce documentaire à la disposition d’une association du Réseau, l’Association des Résidents de la Baie des Citrons à Nouméa en Nouvelle Calédonie (en copie).

Si vous souhaitez que ce documentaire soit projeté dans votre ville, vous pouvez :
– prendre contact avec le Centre Vidéo de Bruxelles (CVB) réalisateur du documentaire qui pourra vous aider à accéder au film
– remplir le formulaire de contact. Nous vous communiquerons les coordonnées des personnes chargées du documentaire au CVB.

Strasbourg n’a pas encore compris qu’une ville doit être habitable !

Le 20 octobre 2018 et au moment où le petit centre ville historique s’apprête à subir le déferlement de 2 millions de touristes en 4 semaines pour l’opération commerciale Capitale de Noël, est paru dans la rubrique « La ville en débat » des Dernières Nouvelles d’Alsace un article intitulé « Les barques de la Petite France ».
Ce texte émane d’un collectif de « Strasbourgeois Citadins et Citoyens ».
Il dénonce, à partir de l’exemple des barques appontées depuis cet été à la Petite France, le tourisme de masse qui menace Strasbourg et la gestion calamiteuse des projets d’animation de nos élus.
Il défend très justement la préservation d’une « dynamique de vie quotidienne » des habitants « qui est l’essence-même de la vitalité urbaine ».
Développement touristique effréné, suranimation cet été avec des spectacles nocturnes démultipliés en prise directe sur les habitations dans trois secteurs du centre ville au lieu d’un habituellement.
Dans tous les cas, nous retrouvons la course à l’attractivité à tout prix et la volonté de transformer le centre-ville en grande machine à cash de jour comme de nuit.
C’est cette même politique qui a présidé au développement forcené d’une « vie nocturne » sans garde-fou, qui a permis la multiplication des ouvertures tardives et qui continue d’encourager la multiplication du nombre de bars au centre ville.

A Strasbourg on a touché le fond et on continue de creuser !

Pique-nique contre la fermeture par le Parlement Européen du bassin de l’Ill à Strasbourg

Le projet de fermeture des berges du bassin de l’Ill à hauteur du Parlement Européen est toujours d’actualité… Aussi la mobilisation citoyenne contre la bunkérisation du quartier européen se poursuit avec un nouveau rassemblement organisé le 2 juillet prochain. Les Strasbourgeois(es) sont cette fois-ci convié(e)s à un pique-nique sur berges et à venir avec leurs victuailles pour vivre ce moment de protestation en toute convivialité.
A la base de cette mobilisation il y a, bien sûr, le fait que ces berges constituent un lieu de circulation et de promenade privilégié pour les cyclistes et les piétons de toute l’agglomération. Mais il s’agit aussi de souligner qu’en se barricadant ainsi l’Europe finira par devenir un objet inaccessible à la citoyenneté. Ce n’est pas en cultivant l’entre-soi que l’on fera progresser l’adhésion à l’idée européenne, bien au contraire.
Pour cette quatrième manifestation, le pique-nique sera partagé avec quelques députés européens, des fonctionnaires du Parlement Européen et des citoyens bruxellois qui défendent eux aussi une implantation harmonieuse et conviviale, à Strasbourg comme à Bruxelles. En effet, il n’est pas du tout contradictoire de combiner un bon accueil aux institutions européennes avec le fait d’exiger qu’elles respectent les règles qui s’imposent à tout un chacun. Les questions de sécurité ne doivent pas servir de prétexte à l’accaparement de l’espace public et au passe-droit !
Alors soyons très nombreux à dire non à cette fermeture des berges et oui à un quartier européen ouvert aux citoyens.
Signez la pétition en ligne sur le site de l’ADIR (Associaction de Défense des Intérêts de la Robertsau)
Le flyer de la manifestation

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