Lyon : les quais du Rhône ou les quais de la Soif ?

Lyon CityCrunch annonce clairement la couleur dans un article : Vous êtes en virée entre potes, direction les Berges du Rhône
Les Quais de la Soif règnent en maitre sur la nuit Lyonnaise. L’alignement des bar-péniches au niveau du quai Augagneur ouvre un large champ des possibles. De la péniche électro, au paquebot étudiant, en passant par le vieux rafiot croulant sous les bouteilles de rhum, vous êtes sûr de trouver votre bonheur. On passe d’une embarcation à l’autre en étant un peu moins net à chaque fois. L’été, la fête s’étend sur les pelouses et les gradins avoisinant dans une sorte d’apéro géant. Les riverains râlent mais les fêtards adorent.

Sur le même site C4ndide décrit l'envers du décor. A Lyon, les établissements de nuit ont migré du Vieux Lyon aux berges du Rhône réaménagées par la Ville et se sont installés sur des doubles péniches. La vie y est devenue insupportable pour les riverains de ce quartier jusque là paisible. La mairie de Lyon a transformé un parking grisâtre en une belle promenade accessible à tous, fleurie et verdoyante... et finalement en une gigantesque rue de la Soif.

Comme dit l’un des commentaires postés sous cet article :
"Qu'y a-t-il sur les quais du Rhône ?
Il y a des hordes de décérébrés qui gueulent et qui balancent leurs ordures là où ils n'ont pas encore eu le temps de pisser.
Quand ils regagnent leurs porcheries, ils gueulent afin de faire participer tout le monde à leur fête.
Ils insultent ceux qui ont le malheur de refuser d'appartenir à leur boîte de nuit à ciel ouvert.
Les ivrognes déambulent dans les rues, déblatérant et débitant leurs conneries.
"

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2 réponses à Lyon : les quais du Rhône ou les quais de la Soif ?

  1. Sanz Didier dit :

    Lyon d'après vos dires est la même chose que Nantes, hélas !
    Ce n'est pas admissible de déconner à ce point et de salir nos villes qui font des efforts pour se rendre propres à tous, aux résidents comme aux touristes.
    La cuite du samedi soir est devenue une religion hebdomadaire...
    Ceci hélas dissimule un malaise plus profond, celui d'un avenir inexistant.
    Ceci est beaucoup plus grave voire accablant !
    Quel gâchis !

  2. nathalie dit :

    La situation est identique pour bon nombre de centres-villes de grandes agglomérations. Malheureusement, nous sommes dans la société du "le plus gêné s'en va". Drôle d'état de droit. Le riverain-contribuable qui souhaite dormir la nuit est un gêneur, sauf quand il s'agit de participer aux dégâts collatéraux de la fête (nettoyage, passage aux urgences, casse, etc..). Le bonus pour un seul (le cafetier) et le malus pour tous. Elle est pas belle la vie ?

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