Questions aux candidats aux élections législatives

Le Réseau Européen "Vivre la Ville !" a été constitué pour manifester une réaction citoyenne s’opposant au « tout festif », y compris nocturne, qui domine aujourd’hui l’action politique à différents niveaux : municipal aussi bien que ministériel ou législatif.
Pour la France, il réunit 6 associations nationales, une vingtaine d'associations en région ainsi qu’un Réseau parisien composé d’une trentaine d'associations qui recouvrent la quasi-totalité des arrondissements. Au niveau européen, il regroupe une quarantaine d'associations dans 7 pays de l’UE.

Le Réseau Européen "Vivre la Ville !" prône :
- un modèle de ville durable dans lequel les établissements respectueux de leur environnement peuvent prospérer;
- la protection de la santé publique est aujourd’hui mise en péril par les nuisances sonores nocturnes liées à des pratiques nocives de consommation d’alcool. Ces pratiques déstabilisent l'équilibre sociologique de la ville, comme le montrent les exemples de Paris, Amsterdam, Barcelone, Lisbonne et de nombreuses villes italiennes, génèrent des dépenses publiques aussi nouvelles que dissimulées, désorganisent le marché immobilier dans les centres-villes.

Le Réseau "Vivre la Ville !" est la voix de centaines de milliers d'habitants de centre-ville, victimes :
- de nuisances sonores nocturnes liées à l’activité des établissements (cafés et bars essentiellement), dont les gestionnaires sont peu soucieux de l'environnement dans lequel ils exercent leur activité : bruits de clientèle se répandant sur l'espace public, musique amplifiée dans des locaux inadaptés. Ou encore nuisances sonores dans des lieux publics abandonnés à des pratiques de consommation nocive d’alcool ...
- d’entraves à la libre circulation sur l'espace public, dues à des manquements aux dispositions de réglementations municipales relatives aux terrasses de bras et restaurants, qui comportent, par ailleurs le plus souvent, des anomalies et des carences.

La législation française comporte, quant à lui, un socle de protection appréciable contre les pratiques festives nocives. Mais ce socle est menacé par un lobbying sans précédent des parties prenantes de l’économie de la nuit, qui l’a d’ailleurs déjà été en partie déstabilisé.
Mesdames, Messieurs les candidats, nombre de vos électeurs s’interrogent sur le positionnement de ceux qui les représenteront pour façonner un cadre législatif capable de contraindre le développement de l’économie de la nuit aux véritables impératifs d’intérêt général, dans ses versants sociaux aussi bien qu’économiques.

3 questions dont les réponses seront révélatrices de votre orientation et donc de vos promesses vous sont donc adressées : questions aux candidats aux élections législatives.
Nous vous remercions par avance de vos réponses, qui seront publiées sur notre site internet.

Ce contenu a été publié dans Actualités. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

32  −    =  26